Cela fait plusieurs mois que nous programmons cette sortie (randonnée) sur la Loire avec nos amis de l’Aviron Giennois, mais à chaque fois, les conditions météorologiques et de navigation nous faisaient battre en retraite. Cette fois, c’était la bonne. Le niveau de la Loire était plus que satisfaisant, et avec un courant non négligeable.
Pour le départ de Bourges, le rendez-vous est fixé à 7h30 au club, le dimanche 2 avril 2017, pour Laurence, Michèle, Thierry, Daniel et Richard.
Nous partons avec le Mercedes, la remorque et notre yolette, la Vogalonga. Il faut être autonome pour la journée, chacun a donc ramené ses petits accessoires de confort (coussin, lunettes, casquette, serviette, sac et bidon étanches,… ), et surtout le ravitaillement ! A nous 5, nous nous sommes répartis les plats pour un gros pique-nique sur les bord de la Loire; salade composée pour Laurence, charcuterie (une demie rosette et des rillons) pour Thierry accompagné par un Sancerre, boisson pour Daniel ( divers vins…), fromage pour Richard et dessert pour Michèle (un excellent gâteau aux pommes…).
Notez que pour Thierry et Laurence, c’est leur baptême de randonnée. Bref, la journée s’annonce bien !
Après 1h15 de trajet, nous voilà à Gien, près du vieux pont où est installé le ponton de l’Aviron Giennois. Nous y sommes accueilli par le groupe de randonneuses et de randonneurs, avec à sa tête leur président, Philippe Raimbault. De leur côté, il y a un funskiff, un double canoë et une yolette.
Une fois notre yolette prête, vient le moment de la mise à l’eau à partir d’une rampe d’accès plutôt glissante et recouvert de boue. Les mises à l’eau sur les bords de Loire ne sont pas aisées, avec les pieds dans l’eau, c’est plutôt rustique mais agréable par ce beau temps… Malgré ses recommandations à propos du sol glissant, Richard se retrouve… les fesses dans la boue! Après avoir chargé tout le nécessaire (et même plus) pour une journée de randonnée, nous embarquons dans notre “Vogalonga”.
La Loire est gonflée par la fonte des neiges et les diverses précipitations des derniers temps, donc il y beaucoup de courant.
Après une dizaine de minutes à ramer “intense”, Michèle, au 4, nous interpelle car sa coulisse semble mal fonctionner: elle frotte ! Depuis l’avant du bateau, difficile de savoir ce qui se passe. Nous appelons donc la yolette de Gien qui se porte à notre hauteur et nous dit: “ça peut frotter, y’a que trois roues!”
Mais une autre surprise nous attend, la roulette n’est pas dans le bateau ! Seule solution pour réparer, retourner au club de Gien pour récupérer une coulisse et remplacer celle défectueuse. Nous débarquons alors sur les berges de la Loire, à 1 km du départ, pour rejoindre le club par la terre ferme. Après le remplacement de notre coulisse, nous repartons.
Il faut bien s’employer pour faire avancer notre yolette contre un courant assez important. Nous ne pouvons nous arrêter de ramer sinon nous reculons… À mi-chemin, le skiffeur de Gien débarque sur la berge, portant cassé, une soudure a laché. Il rentre à pieds à son club, et nous rejoindra à Briare en voiture, pour le repas. Son bateau reste sur la berge, il sera récupéré lors de notre passage au retour.
Nous sommes 13 dans cette équipée, faut-il y voir un signe?
Après 3 heures de remontée à contre courant pour parcourir les 11 km contre une Loire puissante, et deux arrêts sur les bords pour nous reposer, s’hydrater et s’alimenter, le pont canal de Briare est enfin là, et sa plage nous accueille pour le déjeuner. Ce pique-nique en commun avec la quinzaine de personnes présentes est très convivial, nous échangeons et faisons plus connaissance avec les rameuses et les rameurs Giennois. C’est Daniel, comme à son habitude, qui assure le service du vin. Thierry sort la rosette promise. Nous avions à manger pour 30 personnes…, on peut comprendre pourquoi la yolette n’avançait pas vite… . Résultat, un repas gastronomique !
Après ça, pour faciliter la digestion, installation à la terrasse du café / chocolatier pour prendre soit un petit café soit un chocolat au lait “divin” (si l’occasion se présente n’hésitez pas, c’est exquis). Ensuite, petite visite des lieux : le canal n’est pas rempli entièrement, il y aurait une fuite quelque part, et surtout, il faut pouvoir identifier l’arche sous laquelle nous pourrons passer en évitant les bancs de sable en repartant.
Retour aux bateaux, et nous embarquons pour un passage sous le pont canal de Briare, monument historique construit par Eiffel.
La reprise est un peu dure pour tous, la digestion n’est pas finie… il semblerait que Thierry ait un peu trop abusé de la rosette de Lyon au déjeuner… . Nous remontons sur 1 km avant de faire demi tour, nous repassons de nouveau sous le pont, et nous voilà voguant à grande vitesse grâce au courant, en direction de Gien. C’est l’occasion de bien réduire la cadence, et tout le monde laisse filer le bateau qui descend presque tout seul, juste accompagné par quelques coups de rames, ce qui laisse le temps de profiter du paysage et de plaisanter. La descente est rapide, environ 45 mn, et une petite ondée vient nous rafraîchir juste avant de débarquer. La remorque est chargée, nous nous dirigeons vers le club de Gien, à l’invitation de ses membres, pour un apéritif.
Le retour à Bourges est assez calme, notamment sur la banquette arrière où Laurence a croisé Morphée dès la sortie de Gien !
Encore une très belle sortie loisirs, vivement la prochaine !
Toutes les photos de cette rando, ici !